L’investissement locatif saisonnier en bord de mer : est-ce une bonne idée ?

Investir dans un appartement ou une maison située en bord de mer pour toucher des revenus locatifs, l’idée semble séduisante, mais est-elle si pertinente ? Quels sont les avantages et les inconvénients liés à ce type d’investissement, et comment en tirer pleinement avantage ? Voici des éléments de réponses qui vous aideront à faire le meilleur choix pour votre investissement locatif !

Si la location en bord de mer séduit autant de propriétaires soucieux de rentabiliser leur achat, ce n’est pas un hasard. Entre autres synonyme de demande importante, de risques d’impayés quasiment nuls et de revenus locatifs intéressants, ce type de location ne manque clairement pas d’avantages !

Chaque année, le bord de mer attire des millions de touristes en recherche de grand air, de soleil et de sable fin. Une destination privilégiée qui constitue le premier argument en faveur d’un investissement locatif. En achetant un bien situé à proximité de la mer, il semble en effet difficile de se tromper, tant la demande est forte lors de la belle saison.

Investir dans un bien pour le mettre en location saisonnière, à plus forte raison en bord de mer où la demande est forte, c’est aussi le meilleur moyen d’éviter l’une des plus grandes hantises des propriétaires : les impayés. En passant par une agence immobilière ou une plateforme de réservation en ligne, il est ainsi possible de percevoir régulièrement ses revenus locatifs sans se soucier d’un retard ou d’un locataire malhonnête.

Librement fixé par le propriétaire, le prix d’une location saisonnière peut atteindre des sommets dans certaines régions très touristiques, même si elle dépend fortement de la saison. En saison basse, il sera en effet difficile de trouver des locataires prêts à dépenser une somme importante si la demande est faible. À noter que rien ne s’oppose à faire varier le prix d’une location saisonnière en fonction du nombre d’occupants accueillis dans la location, puisque la seule obligation est de mettre le bien à disposition. Cependant, peu de propriétaires pratiquent ce mode de fonctionnement.

Quoi de plus agréable que de pouvoir profiter de son propre bien, à proximité de la mer, notamment durant les périodes les moins touristiques ? Certains propriétaires font même le choix d’investir dans un petit appartement en prévision de leur retraite. Une fois leurs obligations derrière eux, ils mettent ainsi en vente leur habitation principale et partent vivre au bord de la mer, dans un espace plus facile à entretenir et plus agréable à vivre au quotidien.

Évidemment, même avec un ciel couleur azur en guise de toile de fond, le tableau n’est pas toujours aussi idyllique qu’il y paraît au premier abord. Entre une réglementation reconnue pour sa grande rigueur, une logistique importante et des inconstances inhérentes au principe même de saisonnalité, un investissement locatif en bord de mer peut parfois être source de contrariétés.

La première chose à savoir, et ce que certains propriétaires semblent négliger, c’est que la location saisonnière est soumise à une réglementation des plus rigoureuses, en partie destinée à endiguer la tension foncière à laquelle sont confrontées beaucoup de villes touristiques.

Par exemple, certaines villes exigent que le logement mis en location soit d’abord déclaré en mairie, mais aussi que le propriétaire obtienne un changement d’usage en meublé de tourisme pour être parfaitement dans les clous. De plus, il est nécessaire de s’inscrire auprès du greffe du tribunal de commerce (formulaire P0i) et de collecter la taxe de séjour afin de la reverser à la collectivité. Enfin, le contrat de location pour un meublé de tourisme ne peut pas excéder 90 jours consécutifs.

Ouvrir sa porte à plusieurs locataires par mois, c’est aussi plus de logistique à devoir gérer. D’autant qu’un locataire logé dans le cadre d’une location touristique aura tendance à prendre moins soin du bien en comparaison à un locataire longue durée.

Comme il faut s’y attendre, le niveau de rendement d’un bien situé en bord de mer est logiquement moins élevé en automne et en hiver qu’en été et au printemps, en raison d’une demande tout simplement moins importante. Par ailleurs, il n’est pas forcément judicieux de maintenir les mêmes niveaux de loyers durant toute l’année, au risque de ne pas trouver preneur.

Si les multiples périodes de confinement et les restrictions de déplacement liées à la crise sanitaire du Covid-19 nous ont prouvé quelque chose, c’est que certaines circonstances exceptionnelles peuvent mettre un violent coup d’arrêt à n’importe quel projet.  Il est heureusement assez rare que de se retrouver face à de telles situations, mais c’est une éventualité avec laquelle tout propriétaire de location saisonnière doit désormais composer.

Pour tirer pleinement avantage de votre investissement en bord de mer, orientez-vous sur les endroits les plus touristiques, notamment la Côte Atlantique, la Côte d’Azur ou la Côte Normande. Par ailleurs, faites en sorte de choisir un bien facilement accessible, que ce soit par la route, les réseaux ferroviaires ou les aéroports et, évidemment, proche de la mer. Il est en effet moins engageant de devoir prendre sa voiture pour aller se baigner que de pouvoir s’y rendre à pied en quelques minutes.

Enfin, si vous souhaitez limiter la vacance locative durant la basse saison, investissez en priorité dans un bien immobilier situé aux abords d’une grande agglomération. Vous pourrez ainsi toucher une cible complémentaire qui souhaite disposer momentanément d’un logement bénéficiant d’un emplacement idéal dans le cadre de ses déplacements professionnels ou ses études ! Dans ce cadre, nous vous proposons notamment de découvrir les prix de l’immobilier à Montpellier, Biarritz ou à Marseille !